Reprise d’un morceau de PIENZA ETHNORKESTRA qui s’appel : « comme des oiseaux »

Enregisté avec des musiciens New-Yorkais : Loren Stillman (alto saxophone), Benny Koonyevski (drums), Dave phillips (contrebasse), Alan Madec (accordéon diatonique, claviers).

Enregistré par Tom Tedesco (New-York)

Extraits de l’album éponyme Quartiers Rouges avec : Valéry Gaignard (batterie), Bachir Rouimi (percussions, chant), Michel Saulnier (contrebasse), Alan Madec (accordéon diatonique, composition, machines) enregistré et mixé à la Fontaine du Mont par François Lharidon

Guest : Jacky Molard (violon)

Célébration avril 2017

« tout est fragile, important » je cite mon amis Denis Péan.

POL, J’ai fais un rêve il y’a peu ou tu venais me rendre visite discrètement pendant que je dormais d’un oeil, cette présence m’a d’abord inquiétée puis je me suis rendormis. Au réveil dans ce rêve je me rendais compte que tu avais déposé un carton de livres, écrits et photos dans un âtre accolé à ma chambre. Je me suis dit qu’il pouvait contenir l’histoire de ta vie, je n’ai pas oser regarder alors qu’il était ouvert, …  Je ferais donc sans le contenu de ce carton, aujourd’hui. 

Cela fait maintenant une bonne dizaine d’année que j’ai rencontré Pol dans ce petit Théâtre en Bretagne, Ou je crois l’on s’était reconnu, je parle là de la reconnaissance des êtres, ce qu’ils sont, même si je n’en avais pas conscience à cette époque, Elle oui. Ce furent mes premiers pas dans le monde du Théâtre. J’y ai découvert à travers elle ce que voulait dire incarner un texte, ce avec une extrême lucidité relative au temps et au mouvements. Elle est de ces artistes, trop rares à mon sens qui ont et conscientisent une vision, décodent mais surtout ressentent le monde et ses vibrations donc les êtres qui le compose. Et ce n’est pas toujours beau à voir … On en vient à la question de l’artiste et son paradoxe s’il en est un à savoir ce besoin d’être aimé très fort et en même temps ne faisant aucune concessions Artistique, la seule étant de vouer sa vie toute entière à son art. Je considère ça comme une grande qualité. Je pense que dans sa vie, elle a connu plusieurs vies, ne s’est jamais arrêté au normes établies, que ce soit dans la pratique théâtrale, dans la réflexion ou dans le rapport à ses contemporains. Pour moi il y a chez Pol quelque chose d’universel, elle est la femme, l’homme, l’animal, l’arbre, le paysan mexicain et la tisseuse bretonne. Tout ce qui l’entoure la nourris et l’accable à certains moments. Aussi se sent elle plus proche des êtres « vrais » que des êtres tout comme des sociétés fais d’apparats ou de masques même si nous en portons tous. Finalement ce que je veux dire et c’est peut-être le plus important, c’est que pour moi elle ne joue pas un rôle, elle est tout les rôles. Ce dans une quête de vérité, pas celle pré-machée, la sienne aussi complexe qu’elle soit, qui je le crois est un reflet de celle du monde. N’est ce pas là le rôle de l’artiste ? Ce qu’elle représente et ce qu’elle est me semble précieux et trop rare en ce monde.